Scapin en carton
d’après Molière
Plus petit, plus léger, plus décalé
Combien de temps pour Les Fourberies de Scapin ? Combien ?
Pour info, la Comédie française le fait en 1h50. Avec huit comédiens.
– Mais nous, on peut réduire. 45 minutes ? A trois comédiens.
– Allons, allons Tu t’emballes. 75 minutes à quatre.
– 75 minutes ? Tu veux rire, on peut faire beaucoup moins et puis en plus, on a un truc prévu après, il vaudrait mieux qu’on ne traîne pas trop. 60 minutes ! A trois.
– 60 minutes ? Possible, si on se dépêche vraiment ? Mais alors à deux comédiens.
– A deux ? Tu es cinglé ou quoi ? C’est impossible !
– Allez, un peu de courage, je suis sur qu’on peut le faire.
– Très bien. Messieurs Dames, Les Fourberies de Scapin en 60 minutes. Pour deux comédiens, huit masques et quatre paravents. Par contre, accrochez vous à vos sandwich et à vos gobelets parce que ça va dépoter.
– Moi, je dis qu’on n’y arrivera jamais.
– Allons, ne sois donc pas si défaitiste, haut les coeurs : « Ah, fâcheuse nouvelle pour un coeur amoureux (…) »
spectacle de 65′-75′ maxi
Les comédiens s’emmêlent dans les costumes. Il manque un personnage pour les scènes à trois, à quatre ? On demande l’aide du public
Ce spectacle n’est pas une mise en scène des Fourberies de Scapin mais bel et bien un travail autour des fourberies…
Que veut dire jouer une farce de Molière aujourd’hui ?
C’est se forcer à retrouver le principe de simplicité du rythme comique. Pourquoi choisir de se mettre des bâtons dans les roues ? Pour aboutir justement à ces accidents si précieux, tellement chargés de force comique.
L’idée générale est de désacraliser complètement le texte « classique » de Molière.
Lui redonner sa forme farcesque de tréteaux. Retrouver les accidents et composer avec les obligations matérielles que nous nous sommes nous-mêmes créées.
Nous proposons donc des Fourberies tronquées et diminuées du superflu, mais aussi des Fourberies… augmentées.
Augmentées d’apartés, de moments hors-jeu, d’explication de textes, de recherche en temps réel (comment changer de costumes trois fois en deux minutes ? Comment jouer une scène chorale à deux…)
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la bande annonce
2
Comédiens
8
Masques
Le travail à deux comédiens impose une idée plus ludique du travail de création :
nous sortons des codes de jeu traditionnel pour aller explorer des voies alternatives à l’incarnation. Rupture de jeu, contact public, faux jeu…
Rien ne doit faire obstacle à la bonne marche de la représentation.
9
Personnages
Matthieu Lermite
Entre 1995 et 2002, apprentissage entre l’université et différents cours de théâtre, il monte divers projets en région lilloise (A. Namiand, R. de Obaldia, P. Desproges, J. Prévert, D. Fo…).
En 2002, création de Pantoum : Deux de J. Cartwright, La Mastication des morts et The great Disaster de P. Kermann, Pour rire pour passer le temps d’après S. Levey, Les rats sont nyctalopes…. de C. Bellon, Les Fourberies de Scapin de Molière, Les règles du savoir-vivre… de J-L. Lagarce, Le ciné-bouts de ficelle, Les Mattthiouzes, et Et avec sa queue, il frappe ! De T. Gunzig.
Depuis 2006 il participe à divers projets : jeu masqué, écriture, chansons, La Maison Guidon… Entre 2007 et 2011, il pratique les arts de rue avec la Compagnie l’Arbre à Nomades. Depuis 2019, il est également le Monsieur Hublot du Museum Nomade d’histoires (pas) naturelles de la Cie 1bis rue du Museum.
Carole Hobart
Elle se forme avec J-P. Davernon puis au cours Florent. Elle crée la Compagnie du Tapage (La Nonna de R. Cossa et Ubu Enchaîné d’A. Jarry). Elle joue (et chante) dans Viva Verdi d’E. Manet, et participe à l’aventure de la Compagnie qui va piano : Direction Critorium de G. foissy.
Elle s’est formée au jeu masqué auprès de Luis Jaime-Cortez et a travaillé avec L’Arbre à nomades.
Membre historique de la Compagnie Pantoum, depuis 2002, elle est de la création de Deux et de La Mastication des morts. Des Fourberies de Scapin, des Règles du savoir-vivre dans la société moderne.
Elle participe à l’aventure collective de La Maison Guidon.
Avec sa Compagnie, Pas par hasard, elle crée Sur un air d’Autoroute en 2017 puis Ca coince, en 2019, un entresort intime.
2024
22 janvier Agen (47)
10 février Parigné (72)
10 avril Le pian/Garonne (33)
11 avril Cognac (16)
28 mai La test de Busch (33)
1 juin Surgères (17)
13 juillet Soyaux (16)
16 août Le Pouliguen (44)
2023
2 février Pierrefites (93)
31 mars Puiseaux (45)
25 mai Clisson (44)
3 juin Barbatre (85)
15 juin Trappes (91)
21 juillet Courcoury (17)
16 sept. St Brice (16)
15 oct. St Pée/Nivelle (64)
2022
22 janvier : Pau (64)
5 mai : Cognac (16
10 juin : Clisson (44)
13 juillet : Challans (85)
26 juillet : Roullet (16)
16 septembre : Puilboreau (17)
2019
31 octobre : Champniers (16)
28 mai : Pablo Neruda – Saint Pierre des corps (37)
17 janvier : collège Cl. Boucher – Cognac (16)
2020
2 avril : Crouin aux balcons
2021
6 mai : Collège Claude Boucher Cognac-Crouin (16)
10 juin : La CAle de Cognac
21 juin : St Laurent de Cognac
29 août : Le Port du Lys (17)
18 – 19 nov. : Breteuil (60)
26 novembre : Ruelle sur Touvre
2018
11 déc. au collège Fontdouce – St Porchaire (17)
15 sept. : Bibliothèque de Cognac
30 août : St Trojan
30 août : Les Mathes/La Palmyre
27 juillet : Jarnac en fête
8 juil. : Moulins’art – Fillé sur Sarthe (72)
15 juin : Médiathèque de Jarnac
30 mai : Pablo Neruda – Saint Pierre des corps (37)
3 mai : collège Cl. Boucher de Cognac (16)
2015
20 mars : la CALE de Cognac-Crouin (16)
1er avril : Parthenay (79)
2016
10 mars : collège Pablo Neruda – Saint Pierre des Corps (37)
1er avril : collège Claude Boucher – Cognac (16)
25 mai : « Vive le théâtre de foire » – Poitiers (86)
15 décembre : collège Pablo Neruda (37)
2017
6 – 7 nov. : collège St Jude – Armentières (59)
17 mars : collège Cl. Boucher – Cognac (16)
2013
21 mars : lycée louis Delage cognac (16)
29 mars : la CALE de Cognac-Crouin (16)
30 juin : Segonzac (16)
30 août : Mérignac (16)
2014
20 mars : la CALE de Cognac-Crouin (16).
1er avril : Parthenay (79).
12 avril : Reparsac (16).
4 octobre : Derval (44).
7 oct. : collège St Jude – Armentières (59)